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Source : TAAF (Phylica Arborea en pépinière sur Amsterdam) |
De par leurs localisations extrêmes, on pourrait penser que les îles des TAAF n'abritent aucune flore variée. Pourtant il n'en est rien ! Sur Amsterdam, du fait de son climat subtropicale, se développe un arbre : le Phylica Arborea.
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Source : Google Maps |
C'est un arbre unique et précieux. En effet, c'est le seul arbre autochtone à s'être acclimaté sur Amsterdam. Il n'est présent sur la planète qu'à deux endroits : l'île Amsterdam et sur l'Archipel de Tristan da Cunha en Atlantique Sud (les mystères de l'évolution et du voyage des graines ...)
Tout n'a pas été facile pour cet arbre dans le passé. Selon les écrits des premiers explorateurs, il existait une forêt de Phylicas d'environ 1500 ha qui ceinturait l'île côté Est. Actuellement il n'en reste que quelques hectares ...
L'origine de cette destruction est son utilisation comme bois de chauffe au début des campagnes de pêche du 19° siècle. De nombreux incendies ont par la suite ravagé les populations de Phylicas restant mais c'est l'introduction de bovins en 1870 qui fut le plus destructeur.
A partir des années 80, devant la situation dramatique du Phylica, est mis en place une politique de reboisement avec culture en pépinière. Parallèlement, il est décidé de l'abattage des vaches et de la destruction des barrières et des Cyprès mis en place pour "protéger" les bois de Phylicas.
Chaque année des agents de l'IPEV participent avec d'autres volontaires de la base à la culture et à la plantation de Phylicas afin de faire renaitre dans plusieurs décennies cette forêt oubliée ...
Tout n'a pas été facile pour cet arbre dans le passé. Selon les écrits des premiers explorateurs, il existait une forêt de Phylicas d'environ 1500 ha qui ceinturait l'île côté Est. Actuellement il n'en reste que quelques hectares ...
L'origine de cette destruction est son utilisation comme bois de chauffe au début des campagnes de pêche du 19° siècle. De nombreux incendies ont par la suite ravagé les populations de Phylicas restant mais c'est l'introduction de bovins en 1870 qui fut le plus destructeur.
A partir des années 80, devant la situation dramatique du Phylica, est mis en place une politique de reboisement avec culture en pépinière. Parallèlement, il est décidé de l'abattage des vaches et de la destruction des barrières et des Cyprès mis en place pour "protéger" les bois de Phylicas.
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Source : TAAF |
Chaque année des agents de l'IPEV participent avec d'autres volontaires de la base à la culture et à la plantation de Phylicas afin de faire renaitre dans plusieurs décennies cette forêt oubliée ...